Petite nouvelle du front.
Introspection solitaire et dépressive ou le métier de critique gastronomique.
Voici ce qu’un cuisinier me raconte : Gilles Pudlowski est venu déjeuner hier. Enfin, déjeuner.... l’office du tourisme lui a recommandé de venir chez moi. Montre en main il est resté 25 minutes, a pris un plat, ne l’a pas fini, a écrit sur son ordi le papier prévu pour octobre et m’a dit “estimez vous heureux que je sois passé”. Pour le même déj. monsieur Pudlo a enchaîné avec une brasserie. Nous pourrions croire à de l’aigreur de restaurateur, si ce n’est que Pudlo est assez coutumier du fait, puisque dans un restaurant reconnu en France et à l’étranger, comme un des plus inventif aujourd’hui, arrivait à midi, ce même critique dit en gros : j’ai pas envi de tous ces trucs, faites moi un morceau de viande. Et Hop ! Si nous rapprochons ceci d’une petite phrase entendue en fin d’après-midi de la bouche d’un critique travaillant pour un très gros hebdo de fin de semaine : je suis crevé, j’en ai fait 6 à midi.
Voici ce qu’un cuisinier me raconte : Gilles Pudlowski est venu déjeuner hier. Enfin, déjeuner.... l’office du tourisme lui a recommandé de venir chez moi. Montre en main il est resté 25 minutes, a pris un plat, ne l’a pas fini, a écrit sur son ordi le papier prévu pour octobre et m’a dit “estimez vous heureux que je sois passé”. Pour le même déj. monsieur Pudlo a enchaîné avec une brasserie. Nous pourrions croire à de l’aigreur de restaurateur, si ce n’est que Pudlo est assez coutumier du fait, puisque dans un restaurant reconnu en France et à l’étranger, comme un des plus inventif aujourd’hui, arrivait à midi, ce même critique dit en gros : j’ai pas envi de tous ces trucs, faites moi un morceau de viande. Et Hop ! Si nous rapprochons ceci d’une petite phrase entendue en fin d’après-midi de la bouche d’un critique travaillant pour un très gros hebdo de fin de semaine : je suis crevé, j’en ai fait 6 à midi.
En fait critique gastronomique, ne serait que le moyen de se la péter dans des grandes maisons, régulièrement, quand on en a ni les moyens, ni la culture !
P.S. En plus c’est très chiant de manger seul, et de faire plusieurs restaurants en un seul midi ou soir. On ne sent plus rien, on ne comprend plus rien, car la cuisine n’est elle pas avant tout humaine.
Deuxième P.S. En fait, dorénavant, quand j’aurai de petits ragots, je vous les rapporte, d’ac.?